Quand konami tacle....

Bien que très attendue par toute l'industrie, la baisse de prix de la PlayStation 3, tout récemment annoncée par Sony, n'a pas suffi à rassurer Konami, qui aurait bien aimé que le constructeur aille plus loin. Kazumi Kitaue, le leader de la firme en Occident, s'est montré pour le moins pessimiste en déclarant qu'il se demandait si "Sony peut regagner le soutien des utilisateurs avec une baisse de prix de 100$ seulement". Selon lui, il n'y aura pas d'impact significatif sur les ventes : "Pour 500$, vous pouvez vous acheter un ordinateur" explique-t-il ainsi. Concernant Metal Gear Solid et son exclusivité, Kitaue estime que "puisque Metal Gear Solid est né avec la PlayStation, nous aimerions qu'il reste un jeu PlayStation", mais il prévient tout de même, que la firme "pourrait être amenée à explorer d'autres directions." Autant dire qu'à quelques heures à peine du démarrage officiel de l'E3, le sort de Metal Gear Solid 4 : Guns of the Patriots sera plus que jamais le centre de toutes les attentions.

la firme "pourrait être amenée à explorer d'autres directions."

John Yamamoto, président de Square Enix pour l'Europe et l'Amérique du nord, s'est laissé aller à quelques fins commentaires à nos confères de Gamesindustry.biz notamment au sujet de la baisse de prix de la PS3 annoncée lundi par Sony. Tout comme Konami, l'ami John s'est montré dubitatif quand à l'impact d'une telle baisse, estimant que 500$ restait encore une somme rondelette pour bien des joueurs. Il a par ailleurs invité chaudement le constructeur japonais à soulager également les porte-feuilles européens. Quant à savoir si cette circonspection de l'éditeur nippon pourrait l'amener à reconsidérer le caractère exclusif de certains titres, Yamamoto a préféré garder le silence. En dehors de ces observations, John a expliqué que Square Enix ferait tout son possible pour que Final Fantasy XIII et The Last Remnant, deux de leurs plus gros projets à venir, sortent simultanément dans le monde entier. Connaissant le passif de Square Enix en la matière, on ne demande qu'à le croire, mais l'on se permettra de rester, nous aussi, dubitatifs.